"Je propose aux Français de sortir du sempiternel affrontement entre la droite et la gauche"


François Bayrou était ce matin l’invité de Christophe Barbier sur I-télé. Le candidat à la présidence de la République s’est notamment félicité de la probable tenue de débats entre les candidats avant le premier tour.

Actualité oblige, et avant d’évoquer les questions inhérentes à la campagne présidentielle, François Bayrou a tenu à saluer la mémoire de Richard Descoings, directeur de Sciences Po’ décédé brutalement cette nuit à New-York : "C’était un esprit original et entreprenant qui faisait bouger les choses avec une volonté de renouvellement à laquelle il faut rendre hommage". Toujours dans l’actualité, François Bayrou a également réagi aux nombreux coups de filets qui se multiplient sur le territoire contre des organisations salafistes. Le sentiment du député des Pyrénées-Atlantiques sur la question est empreint d’une certaine ambivalence. S’il se félicite de l’efficacité des forces d’intervention en la matière - "Que l’Etat assume sa responsabilité en mettant hors d’état de nuire ces groupes, c’est une excellente chose" - il se montre quelque peu circonspect quant à la présence de journalistes sur place, durant ces interpellations : "La mise en scène et la sécurité sont deux choses différentes. L’Etat doit être sobre dans ses attitudes", a souligné le candidat à la présidence de la République.

"La tenue de débats avant le premier tour était nécessaire et indispensable "

Interrogé ensuite sur la tenue de débats avant le premier tour, qu’il appelait de ses vœux, François Bayrou s’est félicité de leur probable déroulement les 15 et 16 avril prochain: "Il existait une entente souterraine entre Nicolas Sarkozy et François Hollande pour que ce débat n’ait pas lieu. Mais la responsabilité d’une chaîne publique est d’informer les Français. Il n’aurait pas été logique que France 2, après avoir organisé deux débats consacrés aux primaires socialistes, ne fasse pas de même pour la vraie élection". Des débats dont François Bayrou estime qu’ils permettront aux Français de comparer et juger sur pièces chacun des candidats : "Je vais exposer les enjeux de cette élection pour chacun des Français qui nous regardent. Jamais depuis 50 ans notre pays n’a été dans une situation aussi fragile. Je pourrais ainsi avancer les propositions concrètes qui sont les miennes à savoir comment créer des emplois, de l’activité, et des ressources", a estimé François Bayrou.

"Je propose un cap qui permettra de reconstruire ce qui doit l’être"

François Bayrou, qui a annoncé dès la semaine dernière sa feuille de route pour les six premiers mois de sa présidence s’il était élu, a critiqué la démarche analogue de François Hollande, et une mesure en particulier : "Le candidat socialiste annonce dans son calendrier la tenue d’un audit des finances publiques dont le seul dessein sera de dire 'la situation est plus grave que ce que nous pensions, nous ne pouvons par conséquent pas tenir nos engagements', a fustigé François Bayrou qui veut proposer une offre politique fidèle à sa clarté et à sa cohérence, malgré les appels du pied des uns et des autres. "Je n’entre pas dans l’hypothèse de l’après 22 avril. Ce dont nous avons besoin c’est d’une volonté politique qui sorte du débat des deux camps. En outre, ma proposition politique écarte les extrêmes pour chercher le grand cap qui nous permettra de reconstruire ce qui doit l’être". "Aucun des sujets de la vie quotidienne des Français n’a été traité durant cette campagne. Je n’accepte pas les dérives dans lesquelles on cherche à nous entrainer", a-t-il conclu avec vigueur.

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